Un ancien otage israélien a vu des terroristes du Hamas dire à Yarden Bibas que sa femme et ses enfants étaient morts

Le 7 octobre, des terroristes du Hamas ont brutalement enlevé Nili Margalit à son domicile dans le kibboutz Nir Oz, une communauté rurale israélienne située à proximité de la frontière de la bande de Gaza. Nili Margalit faisait partie des quelque 240 ressortissants israéliens et étrangers qui ont été emmenés de force en captivité à Gaza, où elle a passé près de 50 jours en tant qu'otage des terroristes du Hamas avant d'être libérée.

Mme Margalit a récemment révélé qu'elle avait vu des agents du Hamas annoncer à Yarden Bibas (34 ans) que sa femme Shiri (32 ans) et leurs enfants Ariel (4 ans) et Kfir (9 mois) avaient été tués.

Elle a rappelé que ses ravisseurs du Hamas voulaient initialement qu'elle et son compagnon d'otage Yoram Metzger informent Bibas du sort présumé de sa famille. Cependant, Margalit a insisté pour que les terroristes l'annoncent eux-mêmes à Bibas.

Les terroristes gazaouis ont enlevé toute la famille Bibas, mais le père, Yarden, a été séparé de sa femme et de ses enfants pendant la captivité.

J'ai dit à Yoram : "S'ils veulent lui dire une chose aussi terrible, qu'ils la lui disent eux-mêmes", a déclaré M. Margalit. "Qu'il le regarde dans les yeux et qu'il le lui dise lui-même. Il connaît l'hébreu", a-t-elle ajouté.

Fin novembre, le Hamas a affirmé que l'épouse de Bibas, Shiri, et leurs deux jeunes fils avaient été tués lors d'une frappe aérienne israélienne dans la bande de Gaza. Le Hamas a ordonné à M. Bibas, dont l'état de santé mentale était très précaire, de diffuser une vidéo dans laquelle il accusait le gouvernement israélien d'être responsable de la mort présumée de sa femme et de ses enfants.

Toutefois, les autorités israéliennes n'ont pas encore été en mesure de vérifier les affirmations du Hamas, dénonçant la "terreur psychologique" exercée par l'organisation terroriste gazaouie.

"La barbarie et la cruauté du Hamas sont exposées au monde entier", a déclaré le bureau du porte-parole de l'armée israélienne en réponse à l'affirmation du Hamas.

"Le Hamas est entièrement responsable de la sécurité de tous les otages dans la bande de Gaza. Le Hamas doit être tenu pour responsable", a déclaré l'armée israélienne. "Les actions du Hamas continuent de mettre en danger les otages, parmi lesquels se trouvent neuf enfants. Le Hamas doit immédiatement libérer nos otages".

On ignore actuellement si des membres de la famille Bibas sont encore en vie dans la bande de Gaza.

L'organisation terroriste Hamas a l'habitude de répandre une terreur psychologique en affirmant que certains otages israéliens ont été tués. Toutefois, ces affirmations se sont révélées fausses lorsque ces mêmes otages ont été libérés vivants.

Mme Margalit a également révélé que des terroristes de haut rang du Hamas lui ont rendu visite, ainsi qu'à d'autres otages, pendant leur captivité à Gaza.

"Ils ne se sont pas présentés et je n'ai connu leurs noms qu'à mon retour en Israël", a déclaré Mme Margalit.

Sur les 240 otages enlevés le 7 octobre, le Hamas et ses complices détiendraient encore quelque 130 Israéliens et ressortissants étrangers dans la bande de Gaza. Le nombre d'otages encore en vie n'est pas clair.

Les forces de défense israéliennes ont récemment annoncé que Sahar Baruch, un otage israélien de 24 ans appartenant à la communauté de Be'eri, avait été tué lors d'une tentative de sauvetage ratée à Gaza au début du mois de décembre.

Plus tard en décembre, l'armée israélienne a annoncé la nouvelle tragique que des soldats israéliens avaient accidentellement tué trois otages israéliens dans une zone de combat à Gaza. Les soldats israéliens auraient identifié à tort les trois ressortissants israéliens civils - Yotam Haim, Samar Talalka et Alon Lulu Shamriz - comme des menaces terroristes.

L'armée israélienne a rapidement assumé la responsabilité de cet événement tragique.

"C'est un événement triste et douloureux pour nous tous, et l'armée israélienne est responsable de tout ce qui s'est passé", a déclaré le porte-parole de l'armée israélienne, le général de brigade Daniel Hagari.