M. Netanyahu déclare qu'Israël cherche à rétablir la sécurité à la frontière avec le Liban

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré à Amos Hochstein, conseiller présidentiel américain en visite, que l'État juif avait l'intention de rétablir fondamentalement la sécurité le long de sa frontière nord avec le Liban, qui est actuellement menacée par le Hezbollah, une organisation terroriste soutenue par l'Iran.

L'administration Biden aurait dépêché l'envoyé spécial Hochstein au Moyen-Orient pour apaiser les tensions et empêcher que la guerre entre l'organisation terroriste Hamas et Israël dans le sud ne se transforme en une guerre totale entre le Hezbollah et Israël dans le nord.

En 2022, Hochstein a joué un rôle important dans la conclusion d'un accord maritime entre le Liban et Israël. Cet accord a été qualifié d'historique à l'époque, le Liban et Israël n'ayant pas de relations diplomatiques officielles.

Lors de sa rencontre avec M. Hochstein, M. Netanyahou a souligné qu'Israël devait rétablir la sécurité de ses citoyens, en particulier de ceux qui vivent dans les communautés adjacentes à la frontière libanaise.

"Nous sommes déterminés à apporter des changements fondamentaux le long de notre frontière avec le Liban, à assurer la sécurité de nos citoyens et à rétablir la paix dans notre région septentrionale", a promis le premier ministre israélien.

"La sécurité de notre peuple est primordiale. Nous persisterons jusqu'à ce que cet objectif soit atteint, que ce soit par des moyens diplomatiques ou autres", a ajouté M. Netanyahu.

Le dirigeant israélien a déclaré au haut fonctionnaire de l'administration Biden que l'État juif était plus uni et déterminé à se défendre contre toutes les menaces depuis le massacre, le 7 octobre, de plus de 1 200 Israéliens, pour la plupart des civils, par les terroristes du Hamas et leurs agents.

"Après les événements tragiques du 7 octobre, Israël est plus déterminé et plus uni que jamais. Nos voisins seront témoins de notre détermination dans le sud, dans le nord et dans tous les domaines", a déclaré M. Netanyahu.

Le Hezbollah, groupe terroriste soutenu par l'Iran, a commencé à bombarder le nord d'Israël peu après l'invasion du sud d'Israël par le Hamas au début du mois d'octobre. Ni le Hezbollah ni Israël ne semblent vouloir se lancer dans une guerre à grande échelle. Toutefois, les tensions augmentent à la frontière israélo-libanaise à la suite du récent assassinat du chef terroriste du Hamas, Saleh al-Arouri, à Beyrouth, qui a été initialement attribué à l'État hébreu.

Le Hamas et le Hezbollah sont alliés et les deux organisations terroristes sont des mandataires du régime des ayatollahs iraniens, engagés dans la destruction d'Israël. L'assassinat d'Arouri a porté un coup sérieux au Hamas et le Hezbollah a rapidement menacé Israël de représailles.

"Nous considérons l'assassinat d'Arouri et de ses compagnons à Beyrouth comme un acte d'agression grave contre le Liban et le peuple libanais, y compris la sécurité du Liban, sa souveraineté et le mouvement de résistance. Nous déclarons que ce crime ne restera pas impuni et que les mains de la résistance sont sur la gâchette et que ses forces sont en état d'alerte", a averti le Hezbollah.

Le chef d'état-major des FDI, Herzi Halevi, a récemment inspecté les positions militaires israéliennes le long de la frontière nord du pays avec le Liban. Le chef des FDI a souligné que l'armée israélienne était parfaitement préparée à tout scénario, y compris à une guerre de plus grande envergure avec le Hezbollah.

"J'ai l'impression que nous sommes très bien préparés dans le nord du pays. Je me rends souvent sur place et je pense que l'état de préparation est à son apogée", a déclaré M. Halevi. "Notre première tâche consiste à assurer le retour des habitants en toute sécurité, et cela prendra du temps", a-t-il ajouté.