L'ancien Premier ministre britannique Blair rejette fermement un rapport sur son implication dans la réinstallation des habitants de Gaza après la guerre

Après qu'un reportage de la télévision israélienne a associé l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair à des discussions sur une éventuelle émigration volontaire de citoyens de Gaza, l'Institut Tony Blair pour le changement mondial a qualifié le reportage de "mensonge".

"Le reportage a été publié sans aucun contact avec Tony Blair ou son équipe. Aucune discussion de ce type n'a eu lieu", a déclaré l'organisation dans un communiqué mardi.

"Tony Blair n'aurait d'ailleurs jamais eu une telle discussion. L'idée est erronée dans son principe. Les habitants de Gaza doivent pouvoir rester et vivre à Gaza".

Le reportage de Channel 12 news dimanche a annoncé que Blair s'est rendu officieusement en Israël la semaine dernière et qu'il fonctionne comme médiateur avec les pays arabes modérés dans les discussions sur l'avenir de la bande de Gaza et de ses habitants après la guerre.

M. Blair aurait tenu une série de réunions non officielles avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre du cabinet de guerre Benny Gantz. Le rapport suggère que M. Blair devrait aborder la question controversée de l'émigration volontaire des civils de Gaza et la possibilité pour les nations du monde entier de les absorber.

Le bureau de M. Blair avait déjà rejeté les informations selon lesquelles il était impliqué dans des discussions à ce sujet.

"Les informations selon lesquelles M. Blair aurait quelque chose à voir avec l'évacuation volontaire des habitants de Gaza sont tout simplement fausses, il n'y a eu aucune discussion de ce type et il ne l'envisagerait pas", a déclaré le bureau du premier ministre britannique peu après la publication de l'article.

L'idée d'une réinstallation volontaire d'une partie de la population de Gaza a été évoquée à plusieurs reprises, notamment par Danny Danon, membre de la Knesset, dans une tribune du Wall Street Journal.

Des hommes politiques de droite, dont le ministre de la sécurité nationale Itamar Ben Gvir et le ministre des finances Bezalel Smotrich, ont exprimé leur soutien à cette idée.

La "bonne solution" à la guerre est "d'encourager la migration volontaire des habitants de Gaza vers des pays qui accepteront d'accueillir les réfugiés", a déclaré M. Smotrich lundi lors d'une réunion avec son parti, le Sionisme religieux.