Israël s'attend à ce que le procès des terroristes du Hamas du 7 octobre soit le plus important depuis Eichmann

Selon un rapport du Wall Street Journal, les responsables israéliens s'attendent à ce que le procès contre les terroristes du Hamas qui ont commis les massacres de 1 200 Israéliens le 7 octobre soit "le plus important depuis Eichmann".

Les fonctionnaires israéliens ont parlé au journal sous le couvert de l'anonymat.

En 1960, les agents de l'agence d'espionnage israélienne Mossad ont amené le criminel de guerre nazi Adolf Eichmann de sa cachette en Argentine à l'État juif, où il a été jugé pour ses crimes contre l'humanité pendant l'Holocauste.

Les juges israéliens ont finalement condamné Eichmann à la peine de mort pour son rôle déterminant dans l'assassinat systématique de six millions de Juifs en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale.

Roi Scheindorf, ancien adjoint du procureur général d'Israël, a souligné l'ampleur sans précédent des crimes commis par le Hamas contre le peuple juif après l'Holocauste.

"L'État d'Israël n'a jamais eu à faire face à des crimes et à une enquête d'une telle ampleur", a déclaré M. Scheindorf. "Il s'agira de l'un des procès les plus importants jamais organisés en Israël", a-t-il ajouté.

Le 7 octobre, quelque 3 000 terroristes du Hamas et d'autres groupes radicaux ont envahi le sud d'Israël, semant la mort et la destruction parmi la population civile juive vivant à proximité de la frontière de la bande de Gaza.

Le New York Times a récemment publié un long rapport décrivant comment les terroristes du Hamas ont utilisé la violence sexuelle comme un élément central dans les massacres sans précédent de plus de 1 200 Israéliens, pour la plupart des femmes, des hommes, des enfants et des personnes âgées. Les crimes du Hamas contre les civils israéliens comprennent des viols violents, de la pédophilie, de la nécrophilie et des mutilations génitales.

Le rapport du Wall Street Journal confirme la gravité des crimes commis par les terroristes du Hamas et leurs complices.

"Le journal a vu des images prises par un secouriste d'une femme nue avec un couteau et trois clous dans la zone de l'entrejambe, de femmes dont les vêtements ont été partiellement ou entièrement enlevés et de femmes avec du sang dans la zone de l'entrejambe. Sur une autre image fournie par le secouriste, le sein d'une femme a été presque entièrement tranché. Sa chemise a été arrachée et elle a reçu un coup de couteau dans le cou. Sur deux autres photos, un homme nu a été trouvé bâillonné et abattu, et une photo montre que le globe oculaire d'un homme a été enlevé".

Les enquêteurs de la police israélienne sont en train d'établir les cas de viols et d'autres crimes violents perpétrés par les terroristes du Hamas lors de ce que les Israéliens appellent désormais le Shabbat noir du 7 octobre. Le processus de constitution des dossiers est long en raison de l'ampleur des crimes. Dans de nombreux cas, l'identification des victimes a été compliquée en raison de l'état grave de leurs corps mutilés.

Un terroriste capturé du Jihad islamique palestinien (PIJ), une autre organisation terroriste alliée du Hamas, a récemment admis que son groupe terroriste avait violé des femmes israéliennes lors de l'invasion du 7 octobre. Plusieurs autres terroristes gazaouis capturés ont déjà révélé que la violence sexuelle était systématiquement utilisée pour semer la destruction et la peur parmi la population civile israélienne.

De nombreuses organisations internationales, dont les Nations unies, ont réagi lentement à l'appel d'Israël à répondre à cette attaque brutale, malgré la gravité des crimes commis par le Hamas.

Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a tout d'abord semblé s'opposer à l'appel d'Israël. António Guterres a d'abord semblé justifier les massacres perpétrés par le Hamas en les reliant à l'"occupation" israélienne.

"Il est important de reconnaître que les attaques du Hamas ne se sont pas produites dans le vide", a déclaré le chef de l'ONU en octobre, ajoutant que les habitants de Gaza vivaient depuis "56 ans une occupation étouffante".

La déclaration provocatrice de M. Guterres ne révèle pas seulement un manque de clarté morale, mais aussi une omission délibérée de faits essentiels. Israël a quitté unilatéralement 100 % de la bande de Gaza en 2005 et a déraciné des milliers d'Israéliens qui vivaient auparavant dans l'enclave côtière. Il n'y avait pas d'"occupation" israélienne de Gaza le 7 octobre.

Le blocus actuel est dû aux dirigeants du Hamas, qui ont remporté les élections locales en 2007, et à leur volonté de construire un État qui menace ouvertement Israël et sa population civile.