De Thanksgiving à l'espoir des miracles de Hanoukka

" Oh, rendez grâce à l'Éternel, car il est bon !

Car sa miséricorde dure à jamais.

Que les rachetés du Seigneur le disent,

Qu'il a rachetés de la main de l'ennemi,

Et qu'il a rassemblés du milieu des terres." Psaume 107

Depuis le début des vacances de Thanksgiving, le monde a assisté à la libération de 105 otages de l'emprise terroriste du Hamas, dont 81 citoyens israéliens et 24 ressortissants étrangers. Après 45 jours éprouvants d'attente sur le fil du rasoir et de prières pour un miracle, nous avons vu des parents réunis avec leurs enfants, des grands-parents avec leurs petits-enfants et des maris avec leurs femmes.

Nous nous sommes réjouis en les voyant s'embrasser pour la première fois depuis que le culte de la mort du Hamas a franchi la frontière sud d'Israël le 7 octobre et a brutalement massacré 1 200 civils innocents et en a enlevé 240 autres, dont des femmes, des enfants et des survivants de l'Holocauste. Nous avons pleuré de soulagement en voyant les vidéos d'enfants courant dans les bras de leurs parents et de familles se serrant étroitement les unes contre les autres, reconnaissantes d'avoir à nouveau leurs proches auprès d'elles. Nous les avons écoutés, émerveillés, exprimer leur détermination à attendre le retour de chaque otage pour célébrer pleinement l'événement.

Nos cœurs ont débordé d'actions de grâce envers Dieu pour ses soins et sa protection sur ceux qui sont revenus. Plus précisément, ma famille et moi avons rendu grâce pour les personnes pour lesquelles nous avions prié, leurs noms écrits sur nos mains en rappel de la déclaration de Dieu dans Isaïe selon laquelle il a inscrit leurs noms sur les paumes de ses mains. Cette semaine, nous avons été ravis et remplis de gratitude de voir certains de ceux pour qui nous avons prié enfin réunis avec leurs frères et sœurs et leur famille.

Pourtant, ce moment d'action de grâce et de louange est doux-amer car nous savons que les "négociations" étaient ce que certains appellent "un accord avec le diable", une capitulation devant un groupe terroriste qui n'a aucun intérêt pour un "cessez-le-feu" permanent mais qui cherche à utiliser la pause pour reprendre pied avec 150 criminels condamnés fraîchement libérés des prisons israéliennes. Mais Israël ne peut pas tourner le dos à son peuple. C'est un petit pays très uni, composé de personnes qui apprécient suffisamment leurs citoyens pour interrompre une opération militaire contre leurs ennemis afin de sauver des vies.

Il n'est pas surprenant de voir une grande partie des médias comparer la libération d'otages innocents (dont beaucoup étaient des militants pour la paix) à la libération de criminels, comme s'ils étaient égaux. Cependant, il est écœurant de voir les terroristes se présenter comme s'ils accomplissaient une sorte d'acte de miséricorde, alors qu'ils saluent les enfants et aident les femmes âgées. Ce sont les mêmes monstres qui ont violé des femmes si brutalement que les os de leur bassin ont été brisés.

La comparaison entre des terroristes libérant un nourrisson, un enfant ou une personne âgée innocente de tunnels souterrains et un pays épris de paix libérant trois meurtriers et criminels condamnés de leurs prisons dans un soi-disant "échange égal" serait risible partout ailleurs dans la civilisation occidentale.

Alors que le Hamas utilise son peuple comme bouclier humain dans sa lutte pour tuer des Juifs, Israël appuie sur pause sur le bouton de lecture de la défense de son existence même pour préserver le plus grand nombre possible de vies sacrées de ses citoyens. Le Hamas sait à quel point Israël accorde de l'importance à la vie de ses citoyens et il s'en sert comme tactique contre eux.

Le Hamas est un culte de la mort dont l'objectif est clairement défini dans sa charte : tuer autant de Juifs que possible. En revanche, la tradition et la loi juives sont guidées par la vénération de la vie et la philosophie selon laquelle "celui qui sauve une vie sauve le monde tout entier".

Israël, contraint de se défendre après l'attaque brutale du Hamas le 7 octobre, a pris la décision difficile d'arrêter son offensive militaire suffisamment longtemps pour sauver son peuple et acheminer de l'aide aux Palestiniens de Gaza, même si 46 % d'entre eux ont voté pour le groupe terroriste au pouvoir. Cette aide sera sans aucun doute utilisée par le Hamas pour se fortifier, se regrouper et se recharger contre Israël, et non pour aider son propre peuple. Le Hamas continuera à utiliser le cessez-le-feu temporaire pour appeler à la pression internationale et pousser Israël à trouver une solution à deux États.

Mais nous savons qu'il s'agirait d'une solution finale employée par les Palestiniens dont le cri de guerre est "De la rivière à la mer", pour rayer Israël de la carte.

Mercredi, les Nations Unies ont déclaré : "Il est plus que temps d'avancer de manière déterminée et irréversible vers une solution à deux États, sur la base des résolutions de l'ONU et du droit international." Le porte-parole a poursuivi en disant que cela signifierait "qu'Israël et la Palestine vivent côte à côte dans la paix et la sécurité, avec Jérusalem comme capitale des deux États."

Israël doit éliminer le Hamas, le Hezbollah et les djihadistes palestiniens. S'ils ne sont pas éliminés, le peuple palestinien n'a aucun espoir de se libérer des régimes terroristes et de leurs cultes de la mort. Et l'Occident sera la prochaine cible de leur guerre sainte contre tous ceux qui ne se plient pas à l'islam radical. Israël ne se bat pas seulement pour les siens, mais aussi pour nous ici, pour la liberté du peuple palestinien et la déradicalisation de la région.

Une autre raison pour laquelle la dernière semaine de libération d'otages a été douce-amère est que nous savons que certains de ces enfants israéliens libérés du Hamas n'ont pas de parents qui les attendent et que les traumatismes qu'ils ont subis leur ont infligé des blessures à vie. De nombreuses femmes sont encore séparées de leur mari et des pères de leurs enfants. Certaines personnes âgées dont les vies et les maisons ont été détruites ou brûlées par les terroristes ne retourneront pas dans l'endroit familier qui leur a apporté toute une vie de joie et de souvenirs, et beaucoup d'otages viennent juste d'apprendre la mort de leurs proches, ce qui constitue un autre niveau de traumatisme pour eux.

Cette sombre réalité nous fait prendre conscience que, même si les Israéliens aiment se targuer d'être autonomes, ils sont un peuple en grande souffrance et en grand besoin. Il a besoin de restauration, de réconfort, de guérison et d'une foi miraculeuse. De foi pour pouvoir reconstruire des vies et des maisons. La foi pour pouvoir surmonter le traumatisme et la dévastation, les souvenirs horribles et la perte. La foi pour pardonner d'une manière ou d'une autre les auteurs démoniaques et la foi pour croire que Dieu prendra ce que l'ennemi a voulu faire pour le mal et le retournera pour leur bien.

Le peuple juif a traversé des périodes sombres à chaque génération, et il s'en sortira également, car le Dieu d'Israël est "un père pour les orphelins, un défenseur des veuves, un Dieu dans sa sainte demeure". Dieu établit les solitaires dans les familles, Il fait sortir les enchaînés dans la prospérité, Mais les rebelles habitent une terre aride." (Psaume 68:5-6)

De Moïse aux Maccabées, en passant par le Messie Yeshoua, Dieu a délivré son peuple des périodes sombres grâce à un principe primordial : La foi.

Et le peuple d'Israël a vaincu ses ennemis grâce à ce même principe.

Moïse a vaincu Pharaon par la foi.

Gédéon a vaincu les Madianites par la foi.

Esther a vaincu Haman par la foi.

David a vaincu la jalousie et la haine de Saül par la foi.

Néhémie a reconstruit la muraille autour de Jérusalem par la foi.

Les Maccabées ont résisté à la tyrannie et à la culture païenne omniprésente par la foi.

Le petit reste de Juifs vivant en Judée, dans la ville de Modi'in, s'est accroché à sa foi et a littéralement ouvert la voie à Yeshoua, le Messie, pour qu'il vienne à son peuple.

Comme les Maccabées d'autrefois qui se sont consacrés à nouveau à Dieu, eux et le temple, Israël doit se consacrer au Dieu qui a envoyé son Messie pour "panser ceux qui ont le cœur brisé, proclamer la liberté des captifs et la sortie des ténèbres des prisonniers." (Isaïe 61:1)

Vaincre le Hamas est nécessaire, mais ce n'est qu'une partie de la bataille qui fait rage contre le peuple de Dieu. À l'approche de Hanoukka, la fête des lumières et la fête de la dédicace, nous prions pour que le reste des otages soit libéré et nous prions pour que les Israéliens parviennent miraculeusement à la foi en leur Messie Yeshoua, le seul qui puisse guérir leurs blessures et restaurer leur terre.

Et nous devons prier pour que les civils de Gaza apprennent à connaître le sauveur du monde et oui, même prier pour que les terroristes se rendent dans l'espoir qu'ils soient délivrés du royaume des ténèbres, de la mort et de la violence et amenés dans le royaume du fils, qu'il aime (Colossiens 1:13).

En tant que personnes qui croient en la Bible, nous savons que rien n'est trop difficile pour le Seigneur et que Son bras droit n'est pas trop court pour sauver.

"Ce n'est pas par la force, ce n'est pas par la puissance, mais c'est par mon esprit, dit le Seigneur". Zacharie 4:6